La chaise : Une comédie humaine/ Chair: A Human Comedy



Installation
Cadires, Joguets, Ocells, Memòries
Cal Marsal, Llorenç del Penedes, Espagne, août/septembre 2012. Spain, August/September 2012.
Comissaire/Curator: Pau Cata Marlès

L'utilisation des chaises du vieux cinéma Cal Marsal est chargée de signification car elles abritent l'histoire du village, Llorenç del Penedes. Témoin des époques, aux premières représentations d'images mouvantes, mises de côté pendant la guerre, reposant le corps du travailleur quand le cinéma fût transformé en fabrique de jouets et de lampes. Les chaises y était encore, peut-être inutiles dans un coin, quand l'endroit fût aménagé de cages géantes pour oiseaux exotiques et finalement être remisées dans la période latente du cinéma, avant sa réouverture. Si les chaises ont une âme, cette âme est humaine, chargées de mots échangés et de sentiments et lorsque les derniers témoins des différentes transformations du cinéma se seront éteints, les chaises seront encore là, artéfacts immortels.

The use of the chairs from the old theatre Cal Marsal is charged with meaning. Witnesses of different time periods, they keep the history of the village. In the fisrt reprensentations of moving images, kept aside during the war, resting the body of the workers when it became a toy and lamp factory, the chairs were still there, forgotten in a corner when the space was filled with giant exotic bird cages. If the chairs have a soul, that soul is human, while the wood is housing dialogues and feelings. When the last witnesses of the transformations of the cinema will be all extinguished, the chairs might have survived all these eras.

Cal Marsal, l'ancien théâtre en Août 2012

Julie Laurin, La Chaise: Une comédie humaine, Chaises du cinéma Cal Marsal, Chaudière de métal, peinture industrielles, terre du vignoble du village, vernis, coussin de plumes, urne funéraire, télévision et projection, exposition Cadires, Joguets, Ocells, Memòries, 2012.



 Chacune des chaises a subit une transformation, l'une fût recouverte de peinture blanche, là où le paysage rustique se changeait en paysage industriel.

Cette portion de l'installation présente la dégradation d'une chaise antique par l'artiste de façon contrôlée, le son de sablage qui provient de la télévision antique propose une idée de dégradation perpétuelle, comme le temps qui passe et qui modifie les choses. À côté, l'urne funéraire contient la terre des vignobles du village, lieu où la poussière issue du sablage de la chaise fût relâchée devant des habitants du village.




Une des chaises a été sablée et percée par l'artiste jusqu'à presque disparaître.  Ensuite, la poussière issue de ce travail fût relâchée avec des habitants du village lors de la performance Le retour des cendres.